jeudi 13 décembre 2007

Le unfluffy du jour (voir des 10 ans à venir)

Ceci est une communication de Terry Pratchett :'o( :'o( :'o(

Folks,

I would have liked to keep this one quiet for a little while, but because of upcoming conventions and of course the need to keep my publishers informed, it seems to me unfair to withhold the news. I have been diagnosed with a very rare form of early
onset Alzheimer's, which lay behind this year's phantom "stroke".

We are taking it fairly philosophically down here and possibly with a mild optimism. For now work is continuing on the completion of Nation and the basic notes are already being laid down for Unseen Academicals. All other things being equal, I
expect to meet most current and, as far as possible, future commitments but will discuss things with the various organisers. Frankly, I would prefer it if people kept things cheerful, because I think there's time for at least a few more books yet :o)


Terry Pratchett

PS I would just like to draw attention to everyone reading the above that this should
be interpreted as 'I am not dead'. I will, of course, be dead at some future point, as
will everybody else. For me, this maybe further off than you think - it's too soon to tell.
I know it's a very human thing to say "Is there anything I can do", but in this case I
would only entertain offers from very high-end experts in brain chemistry.

lundi 10 décembre 2007

Lebkuchen





A Cologne, on vend des tas de pains d'épices décorés ou non, des coeurs, des sapins, des bonhommes de neige, des étoiles. Certains portent juste des amandes, des raisins et des cerises comme décorations. D'autres sont plein de sucre rose, vert et blanc.

J'ai acheté un sapin et un bonhomme de neige, qui en semblent pas saturés d'épices, et un Saint Nicolas qui en est tellement plein qu'on dirait une botique d'apothicaire à lui tout seul.

Voici la recette que m'a donnée Sabine, jolie Colognaise qui aime faire des gâteaux " like to bake" m'a-t-elle dit hier (^_^).

Je vous laisse les fautes de traduction et d'orthographe, car c'est trop mignon, que ça me fait penserà moi quand je traduis des trucs et que Sabine est super chouette. Débrouillez vous pour trouver ce que ça signifie.



Pain d'épice
350 gr farine
300 gr sucre
100 gr moulues noisettes
3 cuil à café de aromate de pain d'épice
3 cuil à café de poudre de clou de girofle
1 paquet de vanilline-sucre
1 paquet de levure chimique

Ingrédients mélanger
Mélanger 1/4 de l de lait avec 2 cuil à soupe de fluide beurre et 4 oeufs.
Mélanger els deux pâtes, c'est une pâte liquide. Il faut une tôle de cuisson graissée. Il cuit pour 20 minutes à 200°C.
Additionner chaud chocolates à l'iccasion de pâte après baliser (cette phrase est obscure, je la garde précieusement, j'ai dit débrouillez-vous !)

It's too sweet, use less sugar. Enjoy it !

Sabine.

Moi, Sabine, et Flo.

Noyel et toute cette sorte de choses


Outre le sapin, qui est très beau, j'avions fait une couronne.

Que c'est très facile à faire, même si ça demande moult temps.

Vous savez pas faire ????

La hoooonte, il est urgent d'apprendre !

D'abord, vous sortez (de préférence sous une pluie glacée, pour le côté purification rituelle -et abstenez-vous de rentrer tant que vos chaussettes ne sont pas au minimum humides) dans les bois glaner tout ce qui vous fera plaisir : du sapin, bien sûr (pas de l'épicéa, ça sèche trop vite et ça perd ses épines), du gui (profitez-en pour nettoyer ces pommiers que les feignants de paysans du coin abandonnent à une mort certaine en n'élagant pas le gui), du noisetier (les branchettes garnies de chatons), du lierre (persistant, donc chouette) des pompons de clématite plumeuse, des barbes de lichen, des brindilles d'églantines avec leurs baies rouges, et du houx (maraudé dans la haie du même type depuis 12 ans).

Quand vous êtes complètement gelé et que vos doigts meurtris par la poignée du sac sont bleus, vous êtes mûr pour rentrer à la maison.

Là, vous ferez une couronne avec les branches de sapin attachées avec du filde fer. Une armature en paille aide, mais n'est pas indispensable. Ensuite, vous y piquerez harmonieusement tous vos végétaux que vous complèterez par des petites pommes rouges (ramassés au pied du pommier de la place du village, dont les neuneus de propriétaires ont même pas l'idée de ramasser les fruits) attachées avec du raphia, des petites boules dorées, des petits faux cadeaux en papier brillant, et un gros ruban noué en noeud au sommet.

Puis vous la suspendrez avec respect sur votre porte en signe de bienvenue. Ou vous la poserez sur la table (mais elle sèchera, car il fait chaud dans une maison), et y planterez quatre bougies blanches pour allumer les dimanches. Ou vous ferez une couronne plus petite, et vous la mettrez sur votre tête pour jouer les sainte Lucie le 13 décembre et réveiller votre maisonnée avec des tasses de vin chaud.

Les sapins sont fluffy



Ce soir, j'eus de nouveau l'occasion de provoquer l'hilarité de mes collègues, et des mornes-gens-dans-la-rue (c'est comme Jules-de-chez-Smith-en-face, sauf que Jules-de-chez-Smith-en-face est pas morne) en achetant un sapin.

Quoi de plus naturel en cette saison qu'acheter un sapin ? Tache qui, de plus, avait pris du retard, car, si la couronne que l'on met sur la porte se doit d'être faite le premier décembre (et elle le fut !) le sapin, se fait le 6 décembre, jour de la saint Nicolas.

Or donc, le 6, Monoprix vendait des sapins simplement inabordables. Vous êtes d'accord pour payer 30€ un simple sapin, vous ? J'entend par là, un sapin de maison, einh, pas un colosse de 30 mètres élevé en Norvège dans lequel vous pouvez tailler assez de planches pour faire un plafond d'église !

J'ai donc décidé de dire NON, et de ne pas acheter mon sapin à Monoprix, na !
Et à Champion, vendredi dernier, en achetant une salade, je vis de pauvres diables, tout empilés les uns sur les autres dans une sorte de cage géante en bois. "Une *caisse* géante en bois, diront certains. NON ! pas une caisse, une cage ! Un sapin de noël, c'est fait pour vivre aussi longtemps que possible les pieds dans la terre, puis pour être acheté par une famille bienveillante qui le traitera avec respect, l'aimera, et, une fois qu'il aura dignement rendu l'âme après le jour des Rois, le brûlera dans le feu de joie du carnaval de février.
Ça, c'est la vie d'un sapin de noël cultivé spécialement dans le but d'être coupé (à ne pas confondre avec un sapin sauvage, qu'on ne coupe pas, parce que de toute façon les forêts ont toujours un propriétaire -d'une- et qu'ensuite... on ne coupe pas les arbres sauvages un point c'est tout ! Ah mais !)

Tout ça pour dire de des sapins de noël, ça ne s'empile (voire entasse) pas comme ça nom d'un chien !
Mais, tout entassés et contus qu'ils étaient, ces pauvres sapins, ils avaient l'avantage d'être 12€ moins chers...

Aussi, après délibération avec le Marcolas, nous décidâme que malgré les deux lignes de métro qui nous séparent du Champion, nous tenterions le transport d'un sapin.

Ce midi, j'allai donc à Champion. Je commençai par examiner les pauvres sapins entassés dans la cage de bois : beaucoup étaient dépenaillés, abîmés dans leur belle ramure verte par l'entassement et l'absence de soin avec laquelle on les traitait. Après avoir vidé la cage, je découvris un sapin touffu; très vert, qui me tendait les bras.

Je le tirai à moi, passablement navrée de ne pas emporter les cinq ou six autres, qui méritent amour et respect autant que lui.
Mes bras durent fournir l'huile de coude nécessaire à ramener le sapin à la joyeuse Apéheffe, 17 bd Auguste Blanqui.
J'installai alors mon vert compagnon dans le hall, près des machines à café, avec un mot à l'attention des petits malins qui pourraient avoir envie de me le piquer.

A 18h, il fallit partir. Mais transporter un Nordmann d'un mètre de diamètre dans le métro... hummmm. Je partis donc à la chasse au Souleï, l'homme de ménage de l'Apéheffe, afin qu'il me donne un grand sac poubelle où lier l'infortuné sapin.
Avec l'aide de deux collègues, nous ficelâme l'individu vert dans force sac poubelle, à l'aide de force scotch marron.
Les collègues ne se privèrent pas de me dire que j'étais secouée, et qu'il n'y avait que moi pour faire ça.

Pas ma faute s'il y a que des neuneus dans mon entourage !
Je pris vaillamment la route, mon sapin sur l'épaule, par escaliers, tourniquets et quais de métro.
Je pus monter sans trop de difficulté, et les mornes gens n'ont même pas semblé touver ça inhabituel. Bon...
Pas un ne se proposa pour m'aider, non plus, d'ailleurs ! Alors que l'animal pesait son poids et était passablement encombrant.
Le dernier obstacle fut la porte de l'immeuble, mais ce fut le plus rude.

Arrivée à la maison, j'installai Monsieur Tout Vert sur sa bûche, avec un sac à sapin (vendu au bénéfice d'une association concurrente que je ne nommerai pas), dans le coin spécialement lavé pour lui.

Après dîner nous le décorâmes. J'avais acheté des anges de cire au marché de Cologne (des années que j'en cherchais, j'avais eu les premiers à une expo à mon école primaire), et des étoiles et sapin en argile cuite et émaillée achetés au marché de noël de Marols.
Les deux nouvelles guirlandes en forme de physalis (ou "petites lanternes") sont du plus bel effet.

Il y avait quelques blessés dans le lot : des personnages en bois dont il fallait recoller la ficelle avec force SuperGlu, un ange en cire à l'aile cassée (que je peux enfin réparer dignement maintenant que j'ai un petit bloc de cire d'abeilles) et la fée en résine, pour qui il fallut sortir le mastic-répare-tout (dangereux pour l'environnement, port des gants vivement recommandé). L'aile de la fée ne tient pas bien, mais je vais l'accrocher à un endroit où elle ne tombera pas.

Le sapin contient aussi un sapin en pain d'épices allemand acheté à Cologne aussi.
Demain, il y aura du stollen au petit déjeuner... hummm
Il y a des jours comme ça, où on *sait* qu'on a de la chance.


Ci dessus, M Tout Vert, avec et sans flash.