jeudi 13 décembre 2007

Le unfluffy du jour (voir des 10 ans à venir)

Ceci est une communication de Terry Pratchett :'o( :'o( :'o(

Folks,

I would have liked to keep this one quiet for a little while, but because of upcoming conventions and of course the need to keep my publishers informed, it seems to me unfair to withhold the news. I have been diagnosed with a very rare form of early
onset Alzheimer's, which lay behind this year's phantom "stroke".

We are taking it fairly philosophically down here and possibly with a mild optimism. For now work is continuing on the completion of Nation and the basic notes are already being laid down for Unseen Academicals. All other things being equal, I
expect to meet most current and, as far as possible, future commitments but will discuss things with the various organisers. Frankly, I would prefer it if people kept things cheerful, because I think there's time for at least a few more books yet :o)


Terry Pratchett

PS I would just like to draw attention to everyone reading the above that this should
be interpreted as 'I am not dead'. I will, of course, be dead at some future point, as
will everybody else. For me, this maybe further off than you think - it's too soon to tell.
I know it's a very human thing to say "Is there anything I can do", but in this case I
would only entertain offers from very high-end experts in brain chemistry.

lundi 10 décembre 2007

Lebkuchen





A Cologne, on vend des tas de pains d'épices décorés ou non, des coeurs, des sapins, des bonhommes de neige, des étoiles. Certains portent juste des amandes, des raisins et des cerises comme décorations. D'autres sont plein de sucre rose, vert et blanc.

J'ai acheté un sapin et un bonhomme de neige, qui en semblent pas saturés d'épices, et un Saint Nicolas qui en est tellement plein qu'on dirait une botique d'apothicaire à lui tout seul.

Voici la recette que m'a donnée Sabine, jolie Colognaise qui aime faire des gâteaux " like to bake" m'a-t-elle dit hier (^_^).

Je vous laisse les fautes de traduction et d'orthographe, car c'est trop mignon, que ça me fait penserà moi quand je traduis des trucs et que Sabine est super chouette. Débrouillez vous pour trouver ce que ça signifie.



Pain d'épice
350 gr farine
300 gr sucre
100 gr moulues noisettes
3 cuil à café de aromate de pain d'épice
3 cuil à café de poudre de clou de girofle
1 paquet de vanilline-sucre
1 paquet de levure chimique

Ingrédients mélanger
Mélanger 1/4 de l de lait avec 2 cuil à soupe de fluide beurre et 4 oeufs.
Mélanger els deux pâtes, c'est une pâte liquide. Il faut une tôle de cuisson graissée. Il cuit pour 20 minutes à 200°C.
Additionner chaud chocolates à l'iccasion de pâte après baliser (cette phrase est obscure, je la garde précieusement, j'ai dit débrouillez-vous !)

It's too sweet, use less sugar. Enjoy it !

Sabine.

Moi, Sabine, et Flo.

Noyel et toute cette sorte de choses


Outre le sapin, qui est très beau, j'avions fait une couronne.

Que c'est très facile à faire, même si ça demande moult temps.

Vous savez pas faire ????

La hoooonte, il est urgent d'apprendre !

D'abord, vous sortez (de préférence sous une pluie glacée, pour le côté purification rituelle -et abstenez-vous de rentrer tant que vos chaussettes ne sont pas au minimum humides) dans les bois glaner tout ce qui vous fera plaisir : du sapin, bien sûr (pas de l'épicéa, ça sèche trop vite et ça perd ses épines), du gui (profitez-en pour nettoyer ces pommiers que les feignants de paysans du coin abandonnent à une mort certaine en n'élagant pas le gui), du noisetier (les branchettes garnies de chatons), du lierre (persistant, donc chouette) des pompons de clématite plumeuse, des barbes de lichen, des brindilles d'églantines avec leurs baies rouges, et du houx (maraudé dans la haie du même type depuis 12 ans).

Quand vous êtes complètement gelé et que vos doigts meurtris par la poignée du sac sont bleus, vous êtes mûr pour rentrer à la maison.

Là, vous ferez une couronne avec les branches de sapin attachées avec du filde fer. Une armature en paille aide, mais n'est pas indispensable. Ensuite, vous y piquerez harmonieusement tous vos végétaux que vous complèterez par des petites pommes rouges (ramassés au pied du pommier de la place du village, dont les neuneus de propriétaires ont même pas l'idée de ramasser les fruits) attachées avec du raphia, des petites boules dorées, des petits faux cadeaux en papier brillant, et un gros ruban noué en noeud au sommet.

Puis vous la suspendrez avec respect sur votre porte en signe de bienvenue. Ou vous la poserez sur la table (mais elle sèchera, car il fait chaud dans une maison), et y planterez quatre bougies blanches pour allumer les dimanches. Ou vous ferez une couronne plus petite, et vous la mettrez sur votre tête pour jouer les sainte Lucie le 13 décembre et réveiller votre maisonnée avec des tasses de vin chaud.

Les sapins sont fluffy



Ce soir, j'eus de nouveau l'occasion de provoquer l'hilarité de mes collègues, et des mornes-gens-dans-la-rue (c'est comme Jules-de-chez-Smith-en-face, sauf que Jules-de-chez-Smith-en-face est pas morne) en achetant un sapin.

Quoi de plus naturel en cette saison qu'acheter un sapin ? Tache qui, de plus, avait pris du retard, car, si la couronne que l'on met sur la porte se doit d'être faite le premier décembre (et elle le fut !) le sapin, se fait le 6 décembre, jour de la saint Nicolas.

Or donc, le 6, Monoprix vendait des sapins simplement inabordables. Vous êtes d'accord pour payer 30€ un simple sapin, vous ? J'entend par là, un sapin de maison, einh, pas un colosse de 30 mètres élevé en Norvège dans lequel vous pouvez tailler assez de planches pour faire un plafond d'église !

J'ai donc décidé de dire NON, et de ne pas acheter mon sapin à Monoprix, na !
Et à Champion, vendredi dernier, en achetant une salade, je vis de pauvres diables, tout empilés les uns sur les autres dans une sorte de cage géante en bois. "Une *caisse* géante en bois, diront certains. NON ! pas une caisse, une cage ! Un sapin de noël, c'est fait pour vivre aussi longtemps que possible les pieds dans la terre, puis pour être acheté par une famille bienveillante qui le traitera avec respect, l'aimera, et, une fois qu'il aura dignement rendu l'âme après le jour des Rois, le brûlera dans le feu de joie du carnaval de février.
Ça, c'est la vie d'un sapin de noël cultivé spécialement dans le but d'être coupé (à ne pas confondre avec un sapin sauvage, qu'on ne coupe pas, parce que de toute façon les forêts ont toujours un propriétaire -d'une- et qu'ensuite... on ne coupe pas les arbres sauvages un point c'est tout ! Ah mais !)

Tout ça pour dire de des sapins de noël, ça ne s'empile (voire entasse) pas comme ça nom d'un chien !
Mais, tout entassés et contus qu'ils étaient, ces pauvres sapins, ils avaient l'avantage d'être 12€ moins chers...

Aussi, après délibération avec le Marcolas, nous décidâme que malgré les deux lignes de métro qui nous séparent du Champion, nous tenterions le transport d'un sapin.

Ce midi, j'allai donc à Champion. Je commençai par examiner les pauvres sapins entassés dans la cage de bois : beaucoup étaient dépenaillés, abîmés dans leur belle ramure verte par l'entassement et l'absence de soin avec laquelle on les traitait. Après avoir vidé la cage, je découvris un sapin touffu; très vert, qui me tendait les bras.

Je le tirai à moi, passablement navrée de ne pas emporter les cinq ou six autres, qui méritent amour et respect autant que lui.
Mes bras durent fournir l'huile de coude nécessaire à ramener le sapin à la joyeuse Apéheffe, 17 bd Auguste Blanqui.
J'installai alors mon vert compagnon dans le hall, près des machines à café, avec un mot à l'attention des petits malins qui pourraient avoir envie de me le piquer.

A 18h, il fallit partir. Mais transporter un Nordmann d'un mètre de diamètre dans le métro... hummmm. Je partis donc à la chasse au Souleï, l'homme de ménage de l'Apéheffe, afin qu'il me donne un grand sac poubelle où lier l'infortuné sapin.
Avec l'aide de deux collègues, nous ficelâme l'individu vert dans force sac poubelle, à l'aide de force scotch marron.
Les collègues ne se privèrent pas de me dire que j'étais secouée, et qu'il n'y avait que moi pour faire ça.

Pas ma faute s'il y a que des neuneus dans mon entourage !
Je pris vaillamment la route, mon sapin sur l'épaule, par escaliers, tourniquets et quais de métro.
Je pus monter sans trop de difficulté, et les mornes gens n'ont même pas semblé touver ça inhabituel. Bon...
Pas un ne se proposa pour m'aider, non plus, d'ailleurs ! Alors que l'animal pesait son poids et était passablement encombrant.
Le dernier obstacle fut la porte de l'immeuble, mais ce fut le plus rude.

Arrivée à la maison, j'installai Monsieur Tout Vert sur sa bûche, avec un sac à sapin (vendu au bénéfice d'une association concurrente que je ne nommerai pas), dans le coin spécialement lavé pour lui.

Après dîner nous le décorâmes. J'avais acheté des anges de cire au marché de Cologne (des années que j'en cherchais, j'avais eu les premiers à une expo à mon école primaire), et des étoiles et sapin en argile cuite et émaillée achetés au marché de noël de Marols.
Les deux nouvelles guirlandes en forme de physalis (ou "petites lanternes") sont du plus bel effet.

Il y avait quelques blessés dans le lot : des personnages en bois dont il fallait recoller la ficelle avec force SuperGlu, un ange en cire à l'aile cassée (que je peux enfin réparer dignement maintenant que j'ai un petit bloc de cire d'abeilles) et la fée en résine, pour qui il fallut sortir le mastic-répare-tout (dangereux pour l'environnement, port des gants vivement recommandé). L'aile de la fée ne tient pas bien, mais je vais l'accrocher à un endroit où elle ne tombera pas.

Le sapin contient aussi un sapin en pain d'épices allemand acheté à Cologne aussi.
Demain, il y aura du stollen au petit déjeuner... hummm
Il y a des jours comme ça, où on *sait* qu'on a de la chance.


Ci dessus, M Tout Vert, avec et sans flash.

mardi 23 octobre 2007

fluffy badges




J'ai détourné les badges acceder7exister de l'APF, le blâme sur moi.
Je les ai recouverts de papier imprimé sur ma petite imprimante de bureau, et je les ai entourés de plumes.
Bon, le résultat est pas tip top, la qualité de l'impression est pas suffisante, le papier est pas brillant (il y faut une couche de vernis)... mais c'est déjà un début !
Si vous voulez imprimer un badge comme le mien, voici le modèle :


Mais sinon, vu que vous êtes des artistes, je vous propose de poster VOS badges (le cercle doit faire environ 4.4cm de siamètre).
Lâchez vous sur les slogans. Mais si vous avez pas d'inspi, je vous propose les suivants :
- je kiffe les arbres (c)Dani
- be happy, be fluffy
- Vote for FLUFF
- et toujours act for a fluffier world

Voilà, et comme ça, on aura des beaux badges (^_^)

mardi 16 octobre 2007

cette fois, c'est le persil



Samedi, alors que je faisais les courses dans une morne grande surface réopndant au nom de carrefour, j'arrivai au rayon concerné pour acheter du persil.
Icelui était déprimant : fripé, fané, ramollé et rare.
Je farfouillai les malheureux brins quand j'avisai quelque chose de rond, de vert et de lisse comme un bijou. C'était une petite chenille, roulée en boule pour se protéger des coups. Une chenille toute verte !

Evidemmen, j'ai pris ce brin de persil, de façon à sauver l'innocente bestiole du massacre, comme je fais avec les escargots passagers clandestins dans les poireaux ou les épinards (voir post plus bas).

Je regardais souvent dans le brin pour voir si la bestiole s'y accrochait bien et voilà qu'elle a disparu ! e persil était posé dans le compartiment de devant du chariot, et la chenille pouvait très bien tomber à travers les mailles du chariot. J'ai rebroussé chemin sur quatre rayons en la cherchant, les yeux rivés par terre. J'ai du passer pour une débile profonde.

Finalement, elle était dans le persil ! En train de se goberger des meilleures feuilles, encore ! c'est super vorace, une chenille, si vous avez l'occasion, observez-en une dans votre jardin, vous verrez à quelle vitesse elle englouttit un bourgeon bien tendre !

Finalement, je l'ai relâchée dan un petit parc, où l'herbe était fort rare, parce que j'avais peur qu'elle ne tombe dans le bus qui nous ramènerait vers un parc plus hospitalier.
J'espère qu'elle ne mourra pas de faim, et ne sera pas boulottée par le premier oiseau venu.
Je l'ai posée sur une grande feuille verte...

Et voilà la petite ! (prise avec le téléphone du Marcolas, d'où la qualité pas terrible)

Non, vous n'aurez pas l'image, car Blogger est actuellement dans les choux et refuse de la mettre en ligne. Bon. Image à suivre dès que possible...

Compote de coings "à la celtique"

Ayant aheté des coings au marché de la place d'Italie (avec une quantité excessive de légumes, dont je suis maintenant un peu embarassée), je me suis dit que j'allais les faire en compote.
Ma collègue Jemila-la-très-mauricienne m'a donné des pommes du jardin de son papa, de très bonnes pommes ovales, jolies et sans vers.

J'ai donc pris un coing pour deux pommes, sachant que le coing met plus de temps à cuire.
Un peu de sucre vanillé, un peu de cannelle (absolument pas celtique) et... du chouchenn ! Le chouchenn peut aussi se boire avec la compote, oui, mais j'avais envie de voir ce que ça dnnait dedans. J'imagine que ça peut être très bon au calva, ou au pommeau, ou au pineau des charentes.
Si vous êtes fondamentalement non-alcoolisé, du miel fera l'affaire. Vous pouvez enlever la vanille et la cannelle totalement non-celtiques et les remplacer par des épices sauvages qui poussent chez nous : du safran (eh oui, les crocus de safran ont été cultivé en Ecosse il fut un temps, même qu'on teignait des vêtements avec !) ou du masseron, qui a un peu un goût de poivre.
Le net ne me donne aucune réponse pour le masseron, ça doit être une appellation régionale. C'est une ombellifère, comme l'angélique ou la cigüe, qui fait de grosses graines noires, pas rondes, mais en forme de fuseau renflé, à peu près de la taille de euhhh, une graine de lin, sauf que le lin est quasi-plat et le masseron épais.

J'ai compris ! Ça s'écrit "maceron" et non "masseron" : smyrnium olusatrum est son petit nom


Un site prétend que ses graines ont un goût de céleri, ce qui est faux. Ça a un goût piquant comme et aromatique plus proche du poivre (ou de la maniguette, si vous voulez).



Ce soir, je n'avais plus de piovre, ça arrive, et c'est pas la faute à Ducros (qui se décarcasse). Alors j'ai rempli le moulin de maniguette, de poivre long, et de maceron.
Ça n'a pas le même goût, bien sûr, mais c'est sympa.

Bon, une photo de la compote au chouchenn !

lundi 15 octobre 2007

Lush et Neil Gaiman sont fluffy

Info fournie par notre reporter de terrain fouilleur-de-net Marcolas...

Neil Gaiman, le monsieur qui a écrit Stardust, Good Omens (en duo avec Terry Pratchett), American Gods et le recueil Miroirs et Fumée s'est vu offrir par la délicieuse marque de savons Lush quelque chose qui doit être des galets effervescents parfumés au cassis. Il en a fait bon usage, et le résultat est fluffissime.



Je trouve ça génial que Gaiman nous raconte un truc à la fois passablement insignifiant, mais tellement choupi à propos de sa vie. (^_^)

Voici le post de blog qui en parle

dimanche 7 octobre 2007

tarte au citron

La tarte au citron meringuée comporte des blancs d'oeufs battus en neige. C'est une façon fluffie de faire un dessert.

Lalette nous offre une photo de la tarte au citron qu'elle a fait un soir où je suis venue chez elle.

Voici maintenant deux recettes pour faire la tarte au citron.
La recette légère de Lalette, et la recette à la crème de moi.

Lalette pourra poster un commentaire pour donner les proportions exactes de sa recette, que je ne connais pas. Mais en bref :

La tarte au citron de Lalette :
une pâte à tarte (voir plus bas)
du jus d'orange (à mon avis, bien 30 cl)
du jus de citron (je dirais la quantité qu'il y a dans un citron)
des oeufs (j'ai envie de dire dans les 3 oeufs)
du sucre (ça dépend comment vous aimez en mettre)
du sucre vanillé, peu-être ?
de la maïzena (selon la texture que vous aimez)

Il faut étaler la pâte et foncer un moule chemisé avec du papier sulfurisé.

Pour préparer la crème au citron, délayer la maizena dans du jus d'orange. Faire chauffer le jus d'orange et de citron, en sucrant suffisamment, et avec du sucre vanillé si on veut en mettre.
Séparer les blancs des jaunes des oeufs. Ajouter les jaunes avant que le jus d'orange ne bouille, et la maïzena délayée. Mélanger sans arrêt jusqu'à ce que la crème épaississe.

Faire précuire la pâte piquée avec une fourchette pour qu'elle soit presque cuite. Y verser la crème et refaire cuire un peu puor que la crème prenne un peu.

Battre les oeufs en neige avec un peu de sucre. Verser les blancs battus sur la crème, et passer sous le grill pour solidifier.

La tarte au citron de Zaza :
une pâte brisée (environ 300 gr de farine, 100 gr de beurre, un oeuf ou plus selon absorption : sabler le beurre dans la farine, sucrer à volonté, lier avec l'oeuf et un peu d'eau ni nécessaire, pétrir jusqu'à ce que ça fasse la boule)
6 oeufs
2 citrons
1 pot de crème liquide (entière de préférence, légère si on veut)
125gr de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 cuil à soupe de sucre glace

Comme précédemment, foncer le moule avec de la pâte, piquer, et faire précuire.

Pour la crème, presser les citrons, râper le zeste d'un seul. Mélanger (normalement 100 ml, mais je mets toute la brique) la crème, 3 oeufs entiers, le sucre, le sucre vanillé, le jus et le zeste des citrons. Le citron fait déjàun peu coaguler la crème.

Verser la crème sur la pâte précuite, faire cuire à thermostat 6 jusqu'à ce que la crème soit prise comme un flan.

Séparer les blancs des jaunes des 3 derniers oeufs. Les jaunes ne servent pas (mais rien ne vous empêche de afire unecrème anglaise avec). Battre les oeufs en neige en ajoutant la cuillère de sucre glace à mi-parcours, quand les blancs sont déjà fermes.

Etaler les blancs battus sur la crème. On peut saupoudrer avec une cuillère de sucre roux pour faire des perles sur la surface. Passer au grill.

La tarte de Lalette est douce, elle a une texture crémeuse de lemon curd : la crème ne solidifie pas. La tarte a un petit goût d'orange et est très légèrement "gélifiée" (je trouve pas d'autre mot), à cause de la maïzena.

Ma tarte a le mordant du citron (ceux qui n'aiment pas l'acidité, s'abstenir), elle a une texture "crème brûlée" : fondante mais ferme, avec un bon goût de crème fraîche.


vendredi 5 octobre 2007

La fraise de Wépion, c'est bon

Habitant dans la morne ville de Charenton (qui est collée à Paris, donc par essence, pas boisée et pas rurale, donc morne, bien que très fréquentable), je n'ai pas le moindre lopin de terre.

Mais mes parents, qui vivent sur le lieu-dit enchanteur d'Emilieux (le plus bel endroit de la terre, je le rappelle) ont un jardin.
Il est peuplé d'arbres fruitiers grévistes (et ce, depuis 20 ans, la plus longue grève recensée par les syndicats, je vous prie !), d'herbe pas bien tondue, et de quelques légumes (dont des potimarrons grévistes qui refusent de grossir au-delà de la taille d'une balle de cricket).
Cette été, point de fraises : mon vénéré papa avait arraché sans pitié tous les fraisiers, jugés trop anciens pour donner.

J'avais donc demandé à ma belle-mère belge de me ramener d'un de ses voyages en la belle ville de Dinant des fraises de Wépion. La fraise de Wépion, c'est la fraisitude suprême. Des fraises belges, donc, introuvables en France, grosses, et aussi parfumées que des garriguettes.
La crême des fraises quoi ! (et non la fraise à la crême : la crême n'est pas fournie avec, quand même).

Mon papa a repeuplé son jardin avec des garriguettes, des marat des bois et une autre variété, et je n'avais point de nouvelles de belle-maman. J'avais fait une croix sur mes Wépion (avec majuscule car c'est le nom d'une ville) quand coup de théatre, ce midi je reçois un mail : ma belle-grand-mère (communément appelée Mamie) en a acheté 10 plants au marché de Dinant !
Yipiiiiiiii !

Maintenant, le challenge, c'est que ma belle-mère ne retourne en Belgique que la semaine du 15 au 21 octobre, et rentre le 21, jour où moi, je suis chez mes parents (pas de bol, einh ?). Comment donc récupérer lesdites fraises, ne pas trop les faire trainer et les ramener en vie à Emilieux, sachant que je ne retourne chez mes parents que le 11 novembre ????

Je ne sais pas, mais il va falloir mettre sur pieds une logistique colossale.
En tout cas, je suis ravie. Je crois que je vais être la seule française vivant au Sud de Strasbourg à avoir des Wépion dans son jardin !

Et maintenant, une photo !


Vous pouvez aussi consulter le site du musée de la fraise de Wépion, ou des sites de producteurs comme celui-ci ou celui-là (sachant que je ne suis affiliée à aucun, et que je me fiche un peu de qui produit, du moment que c'est bon)

jeudi 4 octobre 2007

pink recipes are fluffy

Sur le blogue de notre estimée Lalaith se promè,e un lien intéresant que ej me dois de vous relayer ici : les recettes roses contre le cancer du sein.

N'allez pas imaginer que ce sont des recettes qui soignent le cancer du sein (vous avez déjà essayé de soigner un cancer du sein avec du yaourt aux fraises tagada ? Ben essayez, pour voir !)
Mais si vous téléchargez le peudeufeu de recettes, 1€ est reversé à une asso.

Ça vous coûte rien, les recettes sont magnifiquement illustrées de photos, et franchement, le cancer du sein, c'est un truc affreux. Une de mes collègues de travail en a un, et franchement, c'est pas la joie. C'est de moins en moins mortel, mais votre féminité est quand même très défluffisée : on vous faitdes mammographies (mit écrasage de seins entre des plaques en plastique), on vous opère, on vous recoud... enfin bref, on est pas très sympa avec vous.
Mais ça peut vous sauver la vie.

Vous saviez qu'Anne d'Autriche était morte d'un cancer du sein ? Voui, la femme de Louis XIII, la dame avec les ferrets et le duc de Buchingham.

Aller, les recettes roses !



mardi 2 octobre 2007

Badger badger badger mushroom

Eh oui, ce soir, je suis en verve.

Vous avez aimé la loutre et le hérisson ?
Voici maintenant le blaireau !

Evidemment, je ne saurais trop vous recommander cet animal. Il a injustement été gazé (oui, comme pendant la seconde guerre mondiale, sauf que la shoah de blaireaux n'a pas été reconnue) pendant des années par des chasseurs qui le prétendaient "nuisible". C'est quoi, nuisible ?
Le blaireau mange des limaces, de gros insectes, des souris, parfois de petits animaux... mais c'est bien tout. Pas de quoi se faire nommer "nuisible". Cela dit, pour bien des chasseurs, le renard est nuisible, alors que son alimentation, c'est urtout des souris. Ah oui, et de temps en temps une poule.
Ben oui, m'sieurs-dames, z'avez qu'à faire des poulaillers qui ferment. Et me dites pas qu'un renard, ça passe par un trou de 10 cm. Z'avez déjà essayé de faire passer un épagneul par un trou de 10 cm ? Essayez pour voir...
De même, les rapaces... De nos jours, on ne peut plus légalement clouer une chouette effraie morte à la porte d'une grange, puisque tous les rapaces diurmes et nocturnes sont protégés. Mais un paysan, ça vous soutiendra mordicus qu'une buse (qui dépasse difficilement les 1,3kg) peut très bien emporter une poule adulte de 2kg dans ses serres... oui madame !
Et je vous parle même pas d'un faucon crécerelle...

Enfin, tout ça pour dire que "nuisible", c'est vite dit.

Moi, je voulais surtout vous offrir cet extrait, que le journal La Hulotte met en ligne sur son site pour vous aider à différencier un terrier de blaireau d'un terrier de renard. Fort utile, non seulement quand vous en rencontrez un, mais aussi pour briller en société.

Le hérisson se fait jamais mettre

Ceusses qui connaissent La Hulotte (des Ardennes) et le glorieux bourg de Boult-aux-Bois (c'est pas magnifique, comme nom ?) savent que le hérisson est TRES fluffy.
Je viens, au hasard d'une recherche sur la loutre, de trouver une carte empruntée au très bon journal La Hulotte (le journal le plus lu dans les terriers). La carte des noms du hérisson en France !!!

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager un grand moment de linguistique, et je remercie le site Nanok d'avoir eu la joyeuse bonne idée de scanner la page de la Hulotte et de la mettre sur le net.



Notez que ça vous dispense pas de vous abonner à la revue, et que vous apprendrez des tas de choses passionnantes, notamment comment distinguer un chêne rouvre d'un chêne pédonculé, un saule marsault d'un saule pleureur (ce n'est pas la même chose !), reconnaître le cri du pic épeiche, savoir pourquoi le castor a un trou dans sa mâchoire, etc.

A-bon-nez-vous ! c'est 18,50€ pour six numéros, et vous save que ça va à une très bonne cause.

La loutre, ça poutre

Cet article de ecrans.fr prouve une fois de plus que Fluffier World est un précurseur. Eh oui ! c'est bien en août qu'est sortie de nos cerveaux (et du site internet de la commune de Belle Isle en Terre, dans les Côte d'Armor, commune qui possèdes des étangs habités par la loutre) l'idée de mettre la loutre et le castor à l'honneur.

Eh bien paaaaaaf ! ecrans.fr en parle !

Ben oui, mais c'est normal que les choses les plus fluffies se retrouvent chez Fluffier World, qu'esse vous voulez ?

Vous voulez lire l'article ? cliquez sur le titre de ce post.

Bon, je fais quand même un lien ici, paske je suis sûre qu'il va y avoir des sceptiques qui ne cliqueront pas sur le titre (ralàlà)

mardi 18 septembre 2007

qui c'est-y entre les feuilles d'épinards ?





J'étais en trait d'équeuter les épinards ramassés par mon papa que j'avais ramenés à Paris à grand renfort de TGV, et qui avaient passé 48h dans un frigo à 3°, quand au détour d'une feuille, que découvris-je ?

Un adorable petit escargot qui avait du manquer de mourir avec ce froid, tout serré dans le paquet de feuilles d'épinard. Le cas s'était déjà présenté avec un escargot ramené dans une salade.

Imaginez... même pas gros comme l'ongle devotre petit doigt, avec une coquille toute fragile, et qui pointe ses petites cornes humides quand vous le sortez du sac en papier pour le trier avec les queues d'épinard.

Une petite merveille baveuse que je me suis empressée de descendre deux étages plus bas, toujours sur sa feuille d'épinard, pour le déposer dans les maigres buissons qui garnissent la cour de l'immeuble. J'espère qu'il s'en sortira bien.

Voilà la photo du pitchou !

jeudi 13 septembre 2007

flans fluffis à la brousse, au poireau et au comté


Ce soir, j'ai fait ce petit reportage photo (appareil pendu à mon cou, j'étais toute seule) pour vous montrer cette très simple recette semi-empruntée à une hobbitte de ma connaissance, et largement adaptée.

Il faut :
2 blancs de poireaux lavés, triés et émincés
4 oeufs
1 pot de brousse de vache
du comté
du sel, du poivre



Séparer les blancs d'oeufs des jaunes. Mélanger les jaunes avec la brousse



Saler et poivrer




Faire cuire le poireau émincé à la vapeur



Mélanger les poireaux avec la pâte de brousse, ajouter des copeaux de comté



Battre le blanc d'oeufs en neige et l'ajouter au mélange



Versert dans des petits pots ou un moule à muffins



Faire cuire environ 25 minutes


co-fluffitude

Des jours que je cherche quelque chose de fluffy et non animal à poster... c'est peine perdue, la chose la plus fluffie, quand même, ça reste les bêtes à poils (laineux) et les nuages (mais pas évident de se blottir dedans).

Une dame virkingo-belge de ma connaissance m'a envoyé des photos des deux tigres du Bengale qui avaient échoué chez elle suite à une migration (didn' you know that Bengali tigers migrate ?)

Donc, en exclu mondiale, les deux terreurs qui hantent les faubourgs de Bruxelles.










Vous autez reconnu Timmy, le tigre bariolé et Arnika au nom homéopathique.

mercredi 12 septembre 2007

fluffy moment

La fluffitude peut se trouver partout. Là, présentement, je me refluffe à l'aide d'une crêpe.

Une bonne crêpe qui fond sur la langue, mais qui résiste d'abord sous la dent, c'est un bonheur.
D'abord, on l'achète (pour 1,5€ au snack en haut du boulevard, celui où la moitié du personnel est indienne). Le monsieur verse sa pâte sur sa tuile chaude, et l'étire avec un petit rateau à pâte en bois. Ça fait un cercle presque parfait sur la tuile, un cercle beige-jaune, comme la galette que le petit chaperon apportait à sa mère-grand.
Le monsieur la retourne avec son éclisse (enfin, dans le cas d'aujourd'hui, avec une spatule métallique) et glisse un morceau de beurre dessous.
La vapeur de la crêpe monte et ça sent si bon que c'est déjà une promesse de se régaler.
Il la sucre, juste un peu (une bonne crêpe, c'est pas un kouign amann tout plat), il la plie en deux, puis en quatre, la roule bien sur la tuile pleine de beurre, et il la fourre dans un carré de papier.

Ça sent le beurre et les oeufs, c'est tout chaud. On peut mettre son nez entre les bords du papier pour faire une inhalation à la crêpe (très bon contre les baisses de moral).
Une bonne crêpe, ça a toujours l'air un peu trop petit, un peu trop léger. On la mange doucement, en laissant bien le goût du beurre sucré faire des nuages sur la langue.
Elle diminue, on a découpé des dessins avec les dents sur les bords.
Et puis il n'en reste qu'un petit triangle dans le fond du papier....
Et elle est finie. Et là, on se dit qu'elle était beaucoup trop petite, pour de vrai, cette jolie crêpe roussette toute chaude.

J'en prendrais bien une autre, pas vous ?

mercredi 29 août 2007

Kit de refluffage express en cas de déprime

Salut à tous.

Après avoir bien dit que les choses mignonnes et choupinettes ne sont pas forcément fluffies, et après avoir bien circonscrit le problème, je peux me permettre de poster des animaux fluffis.

Voici donc la première édition de notre kit anti déprime.
Si vous déprimez, vous pouvez aussi manger du chocolat, voir des copains gais et bondissants, ou faire des gâtés (calins) à une martre, ou tout animal accueillant (un blaireau, un écureuil, un mouton mérinos, un baudet du poitou, une chouette harfang, une salamandre** ou ce que vous voulez)

** faites quand même attention aux animaux urticants et/ou piquant. Je déconseille les oursins, les anémones, les porc-épics et les méduses

Sinon, vous pouvez aussi regarder les quelques images que voici, gentiment provided by mes parents et moi-même.

Tout d'abord, une paire de grenouilles (saurez-vous les retrouver) perchées sur un pêcher.


Des grenouilles vertes, première mise en ligne par fluffierworld.



Ensuite, un poussin de poule d'eau


Une poule d'eau, première mise en ligne par fluffierworld.




Nous avons aussi un ragondin

Un ragondin, première mise en ligne par fluffierworld.






Une marmotte (pas très nette, mais il a fallu sortir le téléobjectif)

Une marmotte, première mise en ligne par fluffierworld.







Et enfin, des chatons !!!!


Des chatons 3, première mise en ligne par fluffierworld.



Des chatons 2, première mise en ligne par fluffierworld.


Des chatons 1, première mise en ligne par fluffierworld.

vendredi 24 août 2007

Les lapins sont-ils tous fluffy ?

Tous les lapins sont-ils fluffy ? En tout cas, les lapins angora le sont à à l'extrême et c'est peut-être trop... Et les lapins crétins alors (ceux issus du jeu vidéo Rayman), sont-ils fluffy ? En tout cas, dans certaines situations, ils sont drôles. La preuve en image :

mercredi 22 août 2007

Qu'est-ce qu'être fluffy, partie 1

Il fallait bien en passer par cette douloureuse étape de la définition. Pourtant, il est bien difficile de définir la fluffitude d'un individu. Impossible de mettre des critères qui permettent à coup sûr de définir le fluffy. Autant essayer de mettre des critères pour définir le bonheur ! Le bonheur, ça se vit, ça se sent, mais ça ne se met pas dans des cases, soigneusement étiquetées.
Eh bien le fluffy, c'est pareil !

Voici la définition du dictionnaire de Cambridge :
fluffy <-ier, -iest> adj 1. (of or like fluff) duveteux(-euse); (clothes) moelleux(-euse) 2. GASTR mousseux(-euse)

Vous l'avez bien lue ? Oui ?
Oubliez-la tout de suite !
Il s'agit de la définition courante (celle que vous pouvez utiliser dans vos rédactions d'anglais pour décrire le poil de votre animal ou l'aspect d'un vacherin à la chantilly).
Mais l'état d'esprit fluffy, c'est beaucoup plus que ça !

N'allez pas croire qu'être fluffy, c'est d'habiller de rose en permanence et de pousser des "oh" et des "ah" à la simple vue d'un caneton, d'un chaton ou d'un lapin. Etre fluffy, ce n'est pas s'entourer de peluches, regarder les Bisounours à la télé...
Attention, "mignon" n'est pas obligatoirement fluffy.
Exemple par l'image :



Quoi de plus écoeurant (et donc unfluffy) qu'un déguisement de poupée-sage-mignone-choupie-tout-plein. Chez nous, point de niaiserie !

Le fluffy, comme j'ai essayé de me montrer à travers le post sur les "beautiful people" comporte une idée d'amicalité (ce mot n'existe probablement mais, mais je n'arrive pas à rendre "friendliness", d'ouverture aux gens, à la nature, à la poésie, de joie de vivre.
Par exemple, selon mon ressenti, un groupe gothique-friendly, paganisant et refusant toutes concessions - j'ai nommé Omnia- EST fluffy.

Surpris ?

Autre exemple, le hérisson est un animal couvert de piquants, qui mange des vers et des chenilles, qui ne se montre que la nuit ou presque (et qui, accessoirement, ne se fait jamais mettre), donc pas franchement choupi-trognon EST fluffy.
Oui. Et l'élphant de mer aussi est fluffy. C'est comme ça.
Toujours selon mon ressenti, les dragons, les hippogriffes et autres griffons SONT fluffy.
Pourtant, ni doux, ni poilus, ni roses.

Hagrid (oui, le garde-chasse de Poudlard, vous avez bien compris) EST fluffy (et ça n'a rien à voir avec la barbe, je vous prie de le croire). Pourtant, il est incapable de cuire un biscuit dans le transformer en caillou, il dort dans une cabane pas très propre et a une tendance immodérée à élever des animaux dangereux (araignées géantes, dragons, scrouts à pétard, hippogriffes et même un géant !). Ben il est fluffy....

Vous commencez à comprendre ?
Vous voulez poster votre définition ?

Faites un petit commentaire !

lundi 20 août 2007

Des chatons dans un carton

Si la loutre est certainement l'animal le plus fluffy qui soit, le chaton n'est pas mal non plus. Surtout quand ils sont plusieurs et qu'on leur donne une boite en carton...



Merci à MonsieurLam pour le lien

dimanche 19 août 2007

Une userbar fluffy !

Tu veux faire de ce monde un monde plus fluffy ?
Tu veux parler autour de toi du blog A Fluffier World ?
Tu postes régulièrement sur un forum ?
Voici en exlusivité mondiale la userbar A Fluffier World !



A utiliser sans modération

Calins gratuits, calins fluffy

Quoi de plus fluffy qu'un calin, surtout s'il est gratuit, complétement spontané et offert à un inconnu ?
L'initiative a été lancée par Juan Mann, c'est lui sur cette vidéo...




L'initiative s'est prolongée en France...


... avec les calins gratuits !

Faites des calins, soyez fuffly !

Merci à Lalette pour le lien.

vendredi 17 août 2007

Le blog de la French Society for a Fluffier World est ouvert

Bonjour à tous...
Ce blog, qui est encore tout vide (parce qu'il vient de naître évidemment, vous êtes nés tout habillés, vous ?) a vu le jour en pensée un beau mardi (le 7) d'août, alors que, le Marcolas et moi, nous promenions dans les Monts d'Arrée, nous préparant à une balade sur le thème des castors. Et là, telle une formule rituelle couchée sur le papier d'une copie d'examen par la main d'un professeur d'anglo-saxon trop fatigué, sortit de ma tête la phrase qui suit :
"les castors contribuent à un monde plus fluffy".

Et là, le monde, qui rien que par le fait de cette formule était devenu infinitésimalement (mais ô combien précieusement) plus fluffy, bascula. Je m'ouvrit de ma pensée à mon très estimé collègue, et durant toute la durée de nos vacances, nous fîmes des remarques sur les lapins de notre logeur, les loutres que nous avons manquées à cause de la pluie, les petits chiens qui ont l'air de ne pas avoir d'yeux tellement ils ont des poils par-dessus, l'écume de mer et les petites graminées qu'on appelle "queues de lapin" qui poussent sur les dunes.

C'en était trop, il fallait agir.
Me rappelant un temps où il y avait "moins de bruit et plus de verdure", je me dis que le monde d'aujourd'hui devenait dramatiquement unfluffy. Les gens sont gris et pas gais (quand ils ne sont pas positivement hargneux), la plupart des enfants ignorent tout à fait ce qu'est un traquet motteux ou quel est l'aspect d'un triton (comment ça, vous non plus ???), et des tas d'animaux utiles ont disparu (vous saviez qu'il y a 150 ans, les castors pullulaient sur la Loire ? hmm ?).

Face à cet état révoltant, et surtout franchement désagréable, nous nous dîmes (mon collègue et moi) qu'il était temps de réagir, pour le bien-être de tous, sauf des grincheux (mais tant pis pour eux). Et nous nous sommes dit : let's act for a fluffier world !

Et pour ça, le monde a besoin de VOUS.
Oui, vous, toi, là-bas par exemple, OUI, toi, qui fait l'étonné derrière ton écran.
The world wants you to make it fluffier.

Ici, vous trouverez.... on sait pas encore trop quoi, mais des tas d'idées pour vivre votre fluffitude au quotidien, faire reculer le côté unfluffy de la Force, et construire tout simplement un monde plus fluffy. Vous pourrez y parler un peu de vous, et faire profiter le monde de votre expérience riche et bigarrée.

Be happy, be fluffy.

Qu'est ce qu'être fluffy ?

La notion de fluffy (qui n'a pas toujours été appelée ainsi), a, comme toute chose, évolué à travers les âges. A sa manière, Merlin était déjà fluffy sous son grand chapeau.

La fluffitude s'exprime différemment chez chacun (comment peut-on penser une seconde être fluffy si l'on est pas ouvert aux idées des autres ???).

Je vous propose la traduction d'un article publié en pleine période hippie en
1967 ou 1968 au Royaume Uni, sur un support qui s'appelait "Disc and Music Echo" Moi, personnellement, je l'ai lu dans un livre sur les Beatles de mon papa. L'article d'origine était à côté d'une photo de Mc Cartney et de sa copine de l'époque. Je pense que l'idée de "beautiful people" traduit bien ce qu'aujourd'hui nous nommons fluffitude.

Vous êtes parmi les "beautiful people" si :


• Vous aimez danser sur l'herbe fraîche pieds nus (même s'il n'y a pas de flûtes de Pan et que l'herbe provient de votre propre jardin);
• Vous avez lu le livre du professeur Tolkien “Le Hobbit” or “Le Seigneur des Anneaux” et vous aimez Bilbo Baggins;
• Vous avez regardé le jour se lever et vous avez réalisé ce qui se passait;
• Vous rêvez;
• Vous aimez le chien, le facteur, le type aveugle qui vend des allumettes au coin de la rue, vos voisins (même quand ils tapent sur le mur quand vous mettez Sergent Peppers avec le son à fond);
• Vous n'aimez pas la guerre, le gouvernment, les misanthropes;
• Vous pensez que la campagne devrait rester sauvage;
• Vous aimez sauter sous la pluie, rire, les enfants, les couleurs, la poésie, les gens;
• Vous refusez d'écraser les fourmis, les araignées, les cafards ; (je signale au passage que je n'écrase plus les araignées, mais que je les mets dehors, par contre, les cafards, je les aspire à grand coup de tuyau d'aspirateur, parce qu'ils ont tendance à proliférer, même dans un appartement neuf et *propre*)
• Vous savez où est “Mémé part en voyage”;(le sens de cette mystérieuse phrase, compréhensible à l'époque et par des britanniques, m'est aujourd'hui inintelligible, désolée...)
• Vous donnez des marguerites au policier qui vous dit que votre fête fait trop de bruit, vous embarque parce que vous étiez dans les tours de Notre Dame (Wanstead Flats dans le texte d'origine) alors que vous vouliez juste admirer la vue ou vous traîne par les pieds sur une route sale jusque au panier à salade alors que vous faites un sit-in de protestation;
• Vous avez toujours ardemment désiré visiter le Mexique ou l'Inde.

Evidemment, c'est d'époque, alors quelques notions nous échappent (j'avoue, je n'ai jamais eu d'altercation avec la maréchaussée, si ce n'est parce que je conduisais feux éteints sans m'en rendre compte. Le gendarme me dit "vous êtes nyctalope" et alors que j'ouvrais grand ma bouche à cause de l'étonnement, le Marcolas pouffait dans sa barbe... mais sinon, non, jamais eu d'ennuis avec la police...)
Bref, tout ça pour vous montrer que déjà il y a 40 ans, les gens se préoccupaient d'un monde plus fluffy.

Si vous voulez lire le texte d'origine en anglais, vous pouvez le trouver sur ce blog