mardi 23 octobre 2007

fluffy badges




J'ai détourné les badges acceder7exister de l'APF, le blâme sur moi.
Je les ai recouverts de papier imprimé sur ma petite imprimante de bureau, et je les ai entourés de plumes.
Bon, le résultat est pas tip top, la qualité de l'impression est pas suffisante, le papier est pas brillant (il y faut une couche de vernis)... mais c'est déjà un début !
Si vous voulez imprimer un badge comme le mien, voici le modèle :


Mais sinon, vu que vous êtes des artistes, je vous propose de poster VOS badges (le cercle doit faire environ 4.4cm de siamètre).
Lâchez vous sur les slogans. Mais si vous avez pas d'inspi, je vous propose les suivants :
- je kiffe les arbres (c)Dani
- be happy, be fluffy
- Vote for FLUFF
- et toujours act for a fluffier world

Voilà, et comme ça, on aura des beaux badges (^_^)

mardi 16 octobre 2007

cette fois, c'est le persil



Samedi, alors que je faisais les courses dans une morne grande surface réopndant au nom de carrefour, j'arrivai au rayon concerné pour acheter du persil.
Icelui était déprimant : fripé, fané, ramollé et rare.
Je farfouillai les malheureux brins quand j'avisai quelque chose de rond, de vert et de lisse comme un bijou. C'était une petite chenille, roulée en boule pour se protéger des coups. Une chenille toute verte !

Evidemmen, j'ai pris ce brin de persil, de façon à sauver l'innocente bestiole du massacre, comme je fais avec les escargots passagers clandestins dans les poireaux ou les épinards (voir post plus bas).

Je regardais souvent dans le brin pour voir si la bestiole s'y accrochait bien et voilà qu'elle a disparu ! e persil était posé dans le compartiment de devant du chariot, et la chenille pouvait très bien tomber à travers les mailles du chariot. J'ai rebroussé chemin sur quatre rayons en la cherchant, les yeux rivés par terre. J'ai du passer pour une débile profonde.

Finalement, elle était dans le persil ! En train de se goberger des meilleures feuilles, encore ! c'est super vorace, une chenille, si vous avez l'occasion, observez-en une dans votre jardin, vous verrez à quelle vitesse elle englouttit un bourgeon bien tendre !

Finalement, je l'ai relâchée dan un petit parc, où l'herbe était fort rare, parce que j'avais peur qu'elle ne tombe dans le bus qui nous ramènerait vers un parc plus hospitalier.
J'espère qu'elle ne mourra pas de faim, et ne sera pas boulottée par le premier oiseau venu.
Je l'ai posée sur une grande feuille verte...

Et voilà la petite ! (prise avec le téléphone du Marcolas, d'où la qualité pas terrible)

Non, vous n'aurez pas l'image, car Blogger est actuellement dans les choux et refuse de la mettre en ligne. Bon. Image à suivre dès que possible...

Compote de coings "à la celtique"

Ayant aheté des coings au marché de la place d'Italie (avec une quantité excessive de légumes, dont je suis maintenant un peu embarassée), je me suis dit que j'allais les faire en compote.
Ma collègue Jemila-la-très-mauricienne m'a donné des pommes du jardin de son papa, de très bonnes pommes ovales, jolies et sans vers.

J'ai donc pris un coing pour deux pommes, sachant que le coing met plus de temps à cuire.
Un peu de sucre vanillé, un peu de cannelle (absolument pas celtique) et... du chouchenn ! Le chouchenn peut aussi se boire avec la compote, oui, mais j'avais envie de voir ce que ça dnnait dedans. J'imagine que ça peut être très bon au calva, ou au pommeau, ou au pineau des charentes.
Si vous êtes fondamentalement non-alcoolisé, du miel fera l'affaire. Vous pouvez enlever la vanille et la cannelle totalement non-celtiques et les remplacer par des épices sauvages qui poussent chez nous : du safran (eh oui, les crocus de safran ont été cultivé en Ecosse il fut un temps, même qu'on teignait des vêtements avec !) ou du masseron, qui a un peu un goût de poivre.
Le net ne me donne aucune réponse pour le masseron, ça doit être une appellation régionale. C'est une ombellifère, comme l'angélique ou la cigüe, qui fait de grosses graines noires, pas rondes, mais en forme de fuseau renflé, à peu près de la taille de euhhh, une graine de lin, sauf que le lin est quasi-plat et le masseron épais.

J'ai compris ! Ça s'écrit "maceron" et non "masseron" : smyrnium olusatrum est son petit nom


Un site prétend que ses graines ont un goût de céleri, ce qui est faux. Ça a un goût piquant comme et aromatique plus proche du poivre (ou de la maniguette, si vous voulez).



Ce soir, je n'avais plus de piovre, ça arrive, et c'est pas la faute à Ducros (qui se décarcasse). Alors j'ai rempli le moulin de maniguette, de poivre long, et de maceron.
Ça n'a pas le même goût, bien sûr, mais c'est sympa.

Bon, une photo de la compote au chouchenn !

lundi 15 octobre 2007

Lush et Neil Gaiman sont fluffy

Info fournie par notre reporter de terrain fouilleur-de-net Marcolas...

Neil Gaiman, le monsieur qui a écrit Stardust, Good Omens (en duo avec Terry Pratchett), American Gods et le recueil Miroirs et Fumée s'est vu offrir par la délicieuse marque de savons Lush quelque chose qui doit être des galets effervescents parfumés au cassis. Il en a fait bon usage, et le résultat est fluffissime.



Je trouve ça génial que Gaiman nous raconte un truc à la fois passablement insignifiant, mais tellement choupi à propos de sa vie. (^_^)

Voici le post de blog qui en parle

dimanche 7 octobre 2007

tarte au citron

La tarte au citron meringuée comporte des blancs d'oeufs battus en neige. C'est une façon fluffie de faire un dessert.

Lalette nous offre une photo de la tarte au citron qu'elle a fait un soir où je suis venue chez elle.

Voici maintenant deux recettes pour faire la tarte au citron.
La recette légère de Lalette, et la recette à la crème de moi.

Lalette pourra poster un commentaire pour donner les proportions exactes de sa recette, que je ne connais pas. Mais en bref :

La tarte au citron de Lalette :
une pâte à tarte (voir plus bas)
du jus d'orange (à mon avis, bien 30 cl)
du jus de citron (je dirais la quantité qu'il y a dans un citron)
des oeufs (j'ai envie de dire dans les 3 oeufs)
du sucre (ça dépend comment vous aimez en mettre)
du sucre vanillé, peu-être ?
de la maïzena (selon la texture que vous aimez)

Il faut étaler la pâte et foncer un moule chemisé avec du papier sulfurisé.

Pour préparer la crème au citron, délayer la maizena dans du jus d'orange. Faire chauffer le jus d'orange et de citron, en sucrant suffisamment, et avec du sucre vanillé si on veut en mettre.
Séparer les blancs des jaunes des oeufs. Ajouter les jaunes avant que le jus d'orange ne bouille, et la maïzena délayée. Mélanger sans arrêt jusqu'à ce que la crème épaississe.

Faire précuire la pâte piquée avec une fourchette pour qu'elle soit presque cuite. Y verser la crème et refaire cuire un peu puor que la crème prenne un peu.

Battre les oeufs en neige avec un peu de sucre. Verser les blancs battus sur la crème, et passer sous le grill pour solidifier.

La tarte au citron de Zaza :
une pâte brisée (environ 300 gr de farine, 100 gr de beurre, un oeuf ou plus selon absorption : sabler le beurre dans la farine, sucrer à volonté, lier avec l'oeuf et un peu d'eau ni nécessaire, pétrir jusqu'à ce que ça fasse la boule)
6 oeufs
2 citrons
1 pot de crème liquide (entière de préférence, légère si on veut)
125gr de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 cuil à soupe de sucre glace

Comme précédemment, foncer le moule avec de la pâte, piquer, et faire précuire.

Pour la crème, presser les citrons, râper le zeste d'un seul. Mélanger (normalement 100 ml, mais je mets toute la brique) la crème, 3 oeufs entiers, le sucre, le sucre vanillé, le jus et le zeste des citrons. Le citron fait déjàun peu coaguler la crème.

Verser la crème sur la pâte précuite, faire cuire à thermostat 6 jusqu'à ce que la crème soit prise comme un flan.

Séparer les blancs des jaunes des 3 derniers oeufs. Les jaunes ne servent pas (mais rien ne vous empêche de afire unecrème anglaise avec). Battre les oeufs en neige en ajoutant la cuillère de sucre glace à mi-parcours, quand les blancs sont déjà fermes.

Etaler les blancs battus sur la crème. On peut saupoudrer avec une cuillère de sucre roux pour faire des perles sur la surface. Passer au grill.

La tarte de Lalette est douce, elle a une texture crémeuse de lemon curd : la crème ne solidifie pas. La tarte a un petit goût d'orange et est très légèrement "gélifiée" (je trouve pas d'autre mot), à cause de la maïzena.

Ma tarte a le mordant du citron (ceux qui n'aiment pas l'acidité, s'abstenir), elle a une texture "crème brûlée" : fondante mais ferme, avec un bon goût de crème fraîche.


vendredi 5 octobre 2007

La fraise de Wépion, c'est bon

Habitant dans la morne ville de Charenton (qui est collée à Paris, donc par essence, pas boisée et pas rurale, donc morne, bien que très fréquentable), je n'ai pas le moindre lopin de terre.

Mais mes parents, qui vivent sur le lieu-dit enchanteur d'Emilieux (le plus bel endroit de la terre, je le rappelle) ont un jardin.
Il est peuplé d'arbres fruitiers grévistes (et ce, depuis 20 ans, la plus longue grève recensée par les syndicats, je vous prie !), d'herbe pas bien tondue, et de quelques légumes (dont des potimarrons grévistes qui refusent de grossir au-delà de la taille d'une balle de cricket).
Cette été, point de fraises : mon vénéré papa avait arraché sans pitié tous les fraisiers, jugés trop anciens pour donner.

J'avais donc demandé à ma belle-mère belge de me ramener d'un de ses voyages en la belle ville de Dinant des fraises de Wépion. La fraise de Wépion, c'est la fraisitude suprême. Des fraises belges, donc, introuvables en France, grosses, et aussi parfumées que des garriguettes.
La crême des fraises quoi ! (et non la fraise à la crême : la crême n'est pas fournie avec, quand même).

Mon papa a repeuplé son jardin avec des garriguettes, des marat des bois et une autre variété, et je n'avais point de nouvelles de belle-maman. J'avais fait une croix sur mes Wépion (avec majuscule car c'est le nom d'une ville) quand coup de théatre, ce midi je reçois un mail : ma belle-grand-mère (communément appelée Mamie) en a acheté 10 plants au marché de Dinant !
Yipiiiiiiii !

Maintenant, le challenge, c'est que ma belle-mère ne retourne en Belgique que la semaine du 15 au 21 octobre, et rentre le 21, jour où moi, je suis chez mes parents (pas de bol, einh ?). Comment donc récupérer lesdites fraises, ne pas trop les faire trainer et les ramener en vie à Emilieux, sachant que je ne retourne chez mes parents que le 11 novembre ????

Je ne sais pas, mais il va falloir mettre sur pieds une logistique colossale.
En tout cas, je suis ravie. Je crois que je vais être la seule française vivant au Sud de Strasbourg à avoir des Wépion dans son jardin !

Et maintenant, une photo !


Vous pouvez aussi consulter le site du musée de la fraise de Wépion, ou des sites de producteurs comme celui-ci ou celui-là (sachant que je ne suis affiliée à aucun, et que je me fiche un peu de qui produit, du moment que c'est bon)

jeudi 4 octobre 2007

pink recipes are fluffy

Sur le blogue de notre estimée Lalaith se promè,e un lien intéresant que ej me dois de vous relayer ici : les recettes roses contre le cancer du sein.

N'allez pas imaginer que ce sont des recettes qui soignent le cancer du sein (vous avez déjà essayé de soigner un cancer du sein avec du yaourt aux fraises tagada ? Ben essayez, pour voir !)
Mais si vous téléchargez le peudeufeu de recettes, 1€ est reversé à une asso.

Ça vous coûte rien, les recettes sont magnifiquement illustrées de photos, et franchement, le cancer du sein, c'est un truc affreux. Une de mes collègues de travail en a un, et franchement, c'est pas la joie. C'est de moins en moins mortel, mais votre féminité est quand même très défluffisée : on vous faitdes mammographies (mit écrasage de seins entre des plaques en plastique), on vous opère, on vous recoud... enfin bref, on est pas très sympa avec vous.
Mais ça peut vous sauver la vie.

Vous saviez qu'Anne d'Autriche était morte d'un cancer du sein ? Voui, la femme de Louis XIII, la dame avec les ferrets et le duc de Buchingham.

Aller, les recettes roses !



mardi 2 octobre 2007

Badger badger badger mushroom

Eh oui, ce soir, je suis en verve.

Vous avez aimé la loutre et le hérisson ?
Voici maintenant le blaireau !

Evidemment, je ne saurais trop vous recommander cet animal. Il a injustement été gazé (oui, comme pendant la seconde guerre mondiale, sauf que la shoah de blaireaux n'a pas été reconnue) pendant des années par des chasseurs qui le prétendaient "nuisible". C'est quoi, nuisible ?
Le blaireau mange des limaces, de gros insectes, des souris, parfois de petits animaux... mais c'est bien tout. Pas de quoi se faire nommer "nuisible". Cela dit, pour bien des chasseurs, le renard est nuisible, alors que son alimentation, c'est urtout des souris. Ah oui, et de temps en temps une poule.
Ben oui, m'sieurs-dames, z'avez qu'à faire des poulaillers qui ferment. Et me dites pas qu'un renard, ça passe par un trou de 10 cm. Z'avez déjà essayé de faire passer un épagneul par un trou de 10 cm ? Essayez pour voir...
De même, les rapaces... De nos jours, on ne peut plus légalement clouer une chouette effraie morte à la porte d'une grange, puisque tous les rapaces diurmes et nocturnes sont protégés. Mais un paysan, ça vous soutiendra mordicus qu'une buse (qui dépasse difficilement les 1,3kg) peut très bien emporter une poule adulte de 2kg dans ses serres... oui madame !
Et je vous parle même pas d'un faucon crécerelle...

Enfin, tout ça pour dire que "nuisible", c'est vite dit.

Moi, je voulais surtout vous offrir cet extrait, que le journal La Hulotte met en ligne sur son site pour vous aider à différencier un terrier de blaireau d'un terrier de renard. Fort utile, non seulement quand vous en rencontrez un, mais aussi pour briller en société.

Le hérisson se fait jamais mettre

Ceusses qui connaissent La Hulotte (des Ardennes) et le glorieux bourg de Boult-aux-Bois (c'est pas magnifique, comme nom ?) savent que le hérisson est TRES fluffy.
Je viens, au hasard d'une recherche sur la loutre, de trouver une carte empruntée au très bon journal La Hulotte (le journal le plus lu dans les terriers). La carte des noms du hérisson en France !!!

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager un grand moment de linguistique, et je remercie le site Nanok d'avoir eu la joyeuse bonne idée de scanner la page de la Hulotte et de la mettre sur le net.



Notez que ça vous dispense pas de vous abonner à la revue, et que vous apprendrez des tas de choses passionnantes, notamment comment distinguer un chêne rouvre d'un chêne pédonculé, un saule marsault d'un saule pleureur (ce n'est pas la même chose !), reconnaître le cri du pic épeiche, savoir pourquoi le castor a un trou dans sa mâchoire, etc.

A-bon-nez-vous ! c'est 18,50€ pour six numéros, et vous save que ça va à une très bonne cause.

La loutre, ça poutre

Cet article de ecrans.fr prouve une fois de plus que Fluffier World est un précurseur. Eh oui ! c'est bien en août qu'est sortie de nos cerveaux (et du site internet de la commune de Belle Isle en Terre, dans les Côte d'Armor, commune qui possèdes des étangs habités par la loutre) l'idée de mettre la loutre et le castor à l'honneur.

Eh bien paaaaaaf ! ecrans.fr en parle !

Ben oui, mais c'est normal que les choses les plus fluffies se retrouvent chez Fluffier World, qu'esse vous voulez ?

Vous voulez lire l'article ? cliquez sur le titre de ce post.

Bon, je fais quand même un lien ici, paske je suis sûre qu'il va y avoir des sceptiques qui ne cliqueront pas sur le titre (ralàlà)