mardi 18 septembre 2007

qui c'est-y entre les feuilles d'épinards ?





J'étais en trait d'équeuter les épinards ramassés par mon papa que j'avais ramenés à Paris à grand renfort de TGV, et qui avaient passé 48h dans un frigo à 3°, quand au détour d'une feuille, que découvris-je ?

Un adorable petit escargot qui avait du manquer de mourir avec ce froid, tout serré dans le paquet de feuilles d'épinard. Le cas s'était déjà présenté avec un escargot ramené dans une salade.

Imaginez... même pas gros comme l'ongle devotre petit doigt, avec une coquille toute fragile, et qui pointe ses petites cornes humides quand vous le sortez du sac en papier pour le trier avec les queues d'épinard.

Une petite merveille baveuse que je me suis empressée de descendre deux étages plus bas, toujours sur sa feuille d'épinard, pour le déposer dans les maigres buissons qui garnissent la cour de l'immeuble. J'espère qu'il s'en sortira bien.

Voilà la photo du pitchou !

jeudi 13 septembre 2007

flans fluffis à la brousse, au poireau et au comté


Ce soir, j'ai fait ce petit reportage photo (appareil pendu à mon cou, j'étais toute seule) pour vous montrer cette très simple recette semi-empruntée à une hobbitte de ma connaissance, et largement adaptée.

Il faut :
2 blancs de poireaux lavés, triés et émincés
4 oeufs
1 pot de brousse de vache
du comté
du sel, du poivre



Séparer les blancs d'oeufs des jaunes. Mélanger les jaunes avec la brousse



Saler et poivrer




Faire cuire le poireau émincé à la vapeur



Mélanger les poireaux avec la pâte de brousse, ajouter des copeaux de comté



Battre le blanc d'oeufs en neige et l'ajouter au mélange



Versert dans des petits pots ou un moule à muffins



Faire cuire environ 25 minutes


co-fluffitude

Des jours que je cherche quelque chose de fluffy et non animal à poster... c'est peine perdue, la chose la plus fluffie, quand même, ça reste les bêtes à poils (laineux) et les nuages (mais pas évident de se blottir dedans).

Une dame virkingo-belge de ma connaissance m'a envoyé des photos des deux tigres du Bengale qui avaient échoué chez elle suite à une migration (didn' you know that Bengali tigers migrate ?)

Donc, en exclu mondiale, les deux terreurs qui hantent les faubourgs de Bruxelles.










Vous autez reconnu Timmy, le tigre bariolé et Arnika au nom homéopathique.

mercredi 12 septembre 2007

fluffy moment

La fluffitude peut se trouver partout. Là, présentement, je me refluffe à l'aide d'une crêpe.

Une bonne crêpe qui fond sur la langue, mais qui résiste d'abord sous la dent, c'est un bonheur.
D'abord, on l'achète (pour 1,5€ au snack en haut du boulevard, celui où la moitié du personnel est indienne). Le monsieur verse sa pâte sur sa tuile chaude, et l'étire avec un petit rateau à pâte en bois. Ça fait un cercle presque parfait sur la tuile, un cercle beige-jaune, comme la galette que le petit chaperon apportait à sa mère-grand.
Le monsieur la retourne avec son éclisse (enfin, dans le cas d'aujourd'hui, avec une spatule métallique) et glisse un morceau de beurre dessous.
La vapeur de la crêpe monte et ça sent si bon que c'est déjà une promesse de se régaler.
Il la sucre, juste un peu (une bonne crêpe, c'est pas un kouign amann tout plat), il la plie en deux, puis en quatre, la roule bien sur la tuile pleine de beurre, et il la fourre dans un carré de papier.

Ça sent le beurre et les oeufs, c'est tout chaud. On peut mettre son nez entre les bords du papier pour faire une inhalation à la crêpe (très bon contre les baisses de moral).
Une bonne crêpe, ça a toujours l'air un peu trop petit, un peu trop léger. On la mange doucement, en laissant bien le goût du beurre sucré faire des nuages sur la langue.
Elle diminue, on a découpé des dessins avec les dents sur les bords.
Et puis il n'en reste qu'un petit triangle dans le fond du papier....
Et elle est finie. Et là, on se dit qu'elle était beaucoup trop petite, pour de vrai, cette jolie crêpe roussette toute chaude.

J'en prendrais bien une autre, pas vous ?